Ϟ Fonda Tout-Puissant Ϟ Expecto Patronum | Sujet: Contexte d'Expecto Patronum ! Mar 26 Juil - 16:36 | | En ce mois de Septembre 1995, une nouvelle année commençait à Poudlard. Comme toujours, les élèves avaient reçu la liste de fournitures scolaires à avoir pouvant être achetés sur le Chemin de Traverse et, parfois accompagnés de leur parents, retrouvaient leurs camarades de classe qu’ils n’avaient pas vu pendant les vacances. Ils revenaient les mains pleines de livres qu’ils allaient utiliser durant leur année scolaire, refaisaient le stock de parchemins, de plumes et d’encre et préparaient déjà leur valise en pensant à Poudlard. Poudlard. Une image de sécurité et de confiance. Un endroit chaleureux où l’on retrouvait sa deuxième famille au sein des différentes Maisons. Un établissement où les élèves et les futurs étudiants ne pouvaient rêver meilleur enseignement. Et surtout, une figure d’autorité presque paternelle, dotée d’une grande sagesse qui était mise en valeur par ses lunettes en demi-lune et sa longue barbe blanche : Albus Dumbledore. Le plus grand sorcier de tous les temps, on n’avait jamais réussi à définir son âge véritable. Certains disaient qu’il était centenaire, d’autres confiaient qu’il avait plus que ça. Peu importe les rumeurs, cet homme était le symbole même de Poudlard, celui dont on ne contestait pas l’autorité. Nombre d’entre eux restaient sans voix, la bouche bée, les yeux brillants d’admiration. Après tout, qui ne voulait pas suivre le même parcours que lui ? Tout d’abord simple élève à Gryffondor, devenu préfet puis préfet-en-chef, enchaînant par la suite en obtenant le poste de professeur de Métamorphose, il reçut de nombreuses distinctions. Notamment Commandeur du Grand Ordre de Merlin et Manitou Suprême de la Confédération Internationale des Mages et des Sorciers, ainsi que Présent-sorcier du Magenmagot, il restait néanmoins et avant tout, Directeur de Poudlard. Un poste qui ne semblait être destiné qu’à lui. Et puis, cet homme n’allait pas mourir de sitôt, la population sorcière en était persuadée.
Cependant, malgré toute cette jovialité des retrouvailles à bord du Poudlard Express ou sur le Quai 9¾, un sentiment tendu et craintif planait dans l’air. Quelques regards méfiants semblaient surveiller la foule, les parents tenaient leurs enfants par la main en leur disant, une fois de plus, de se dépêcher, les exemples étaient nombreux mais la cause, elle, était sans appel. Le Seigneur des Ténèbres était revenu. Et non pas sans aide. Lors du Tournoi des Trois Sorciers de l’année précédente, tournoi organisé entre les trois plus grandes écoles de sorcellerie au monde à citer : Dumstrang, Beauxbâtons et Poudlard, un Mangemort, fils du célèbre Barty Croupton Sr, réussit à s’infiltrer à l’intérieur même de Poudlard. Il prit la place pendant presque toute une année de Malastor Maugrey, ancien Auror venu enseigner les Défenses Contre les Forces du Mal, grâce au Polynectar. Lors de l’Épreuve finale, Harry Potter, surnommé aussi le Survivant, réussit à trouver le Trophée des Trois Sorciers en même temps que son camarade aux couleurs de Poufsouffle, Cedric Diggory. Cette mise en scène était en réalité un piège, et le Trophée n’était rien d’autre d’un Portoloin destiné à éloigner Harry du Tournoi. Et là, le jeune Gryffondor fit de nouveau face à celui qui avait assassiné ses parents et qui avait tué maintes personnes à nombreuses reprises : Vous-Savez-Qui. Suite à un combat acharné, Cedric perdit la vie et Harry revint à l’endroit du départ grâce au Portoloin. Mais il n’était pas revenu les mains vides : le corps de son ami entre les bras, il annonça également le retour du Seigneur des Ténèbres, chose que personne ne crut au départ. Jusqu’à les apercevoir.
De loin, ils n’étaient que de simples Détraqueurs capables d’enlever le bonheur et la joie, ne laissant que tristesse et peine à sa victime. Ils survolaient le ciel de leur longue cape noire, chose inédite puisque ces monstres étaient censés garder l’entrée de la Prison d’Azkaban. Ces derniers ne s’attardèrent pas sur l’endroit, impatients de retrouver leur Maître. Pendant que certains établissaient des plans sombres et très incertains pour l’avenir des sorciers, d’autres pleuraient la perte de cet être cher qui avait péri aux mains du Mage Noir. Il était évident qu’Harry Potter disait vrai et que chacun devait se préparer à un combat futur. Alors que cette fin d’année aurait dû rassembler festivités et danses, ce fut dans les murmures et dans les regards baissés qu’elle se termina. Tous reprirent le chemin du retour, le cœur lourd et plein d’incertitudes.
Après des vacances où chacun prit le soin de se soigner moralement, vint la rentrée. Celle que tout le monde attendait. À la sortie du Poudlard Express, les jeunes premières années suivaient Hagrid dans les barques tandis que les autres prenaient les calèches, fièrement tirées par les Sombrals que peu pouvaient voir. Arrivés au château, les sentiments étaient divers et variés. Certains, le voyant pour la première fois de leur vie, étaient en admiration devant ces murs gigantesques et cette vue presque irréelle. Les plus anciens, toujours touchés par la beauté du spectacle, était plutôt pressés de retrouver la Grande Salle ainsi que leur Salle Commune. Ils s’installèrent dans la Grande Salle, les nouveaux élèves écarquillant grand leurs yeux, bouche bée, tandis que leurs aînés les regardaient en souriant, se remémorant eux-mêmes leur stupéfaction lorsqu’ils avaient été à leur place. Les bougies flottantes et les fantômes passants entre les tables avaient toujours étés synonyme d’incroyable. Après tout, qu’est-ce qui ne l’était pas, à Poudlard ? Dumbledore fit de nouveau son grand discours que tout le monde écouta avec grande attention, puis ce fut l’heure de la Répartition. Le Choixpeau entama sa chanson habituelle non sans amuser la galerie grâce à ses rimes.
Aux temps anciens lorsque j'étais tout neuf Et que Poudlard sortait à pein' de l'oeuf Les fondateurs de notre noble école De l'unité qui avait fait leur symbole Rassemblés par la même passion Ils avaient tous les quatre l'ambition De répandre leur savoir à la ronde Dans l'école la plus belle du monde "Ensemble bâtissons et instruisons !" Décidèrent les quatre compagnons Sans jamais se douter qu'un jour viendrait Où la destinée les séparerait. Toujours amis à la vie à la mort Tels étaient Serpentard et Gryffondor Toujours amies jusqu'à leur dernier souffle Tell's étaient aussi Serdaigle et Poufsouffle. Comment alors peut-on s'imaginer Que pareille amitié vienne à sombrer ? J'en fus témoin et je peux de mémoire Vous raconter la très pénible histoire.
Serpentard disait : "Il faut enseigner Aux descendants des plus nobles lignées." Serdaigle disait : "Donnons la culture A ceux qui ont l'intelligence sûre." Gryffondor disait : "Tout apprentissage Ira d'abord aux enfants du courage." Poufsouffle disait : "Je veux l'équité Tous mes élèv's sont à égalité."
Lorsqu'apparur'nt ces quelques divergences Elles n'eur'nt d'abord aucune conséquence Car chacun ayant sa propre maison Pouvait enseigner à sa façon Et choisir des disciples à sa mesure. Ainsi Serpentard voulait un sang-pur Chez les sorciers de son académie Et qu'ils aient comme lui ruse et rouerie. Seuls les esprits parmi les plus sagaces Pouvaient de Serdaigle entrer dans la classe Tandis que les plus brav's des tromp'-la-mort Allaient tous chez le hardi Gryffondor. La bonne Poufsouffle prenait ceux qui restaient Pour leur enseigner tout ce qu'elle savait. Ainsi les maisons et leurs fondateurs Connurent de l'amitié la valeur.
Poudlard vécut alors en harmonie De longues années libres de soucis. Mais parmi nous la discorde grandit Nourrie de nos peurs et de nos folies. Les maisons qui comme quatre piliers Soutenaient notre école et ses alliés S'opposèrent bientôt à grand fracas Chacune voulant imposer sa loi. Il fut un temps où l'école parut Tout près de sa fin, à jamais perdue. Ce n'était partout que duels et conflits Les amis dressés contre les amis Si bien qu'un matin le vieux Serpentard Estima venue l'heur' de son départ Et bien que l'on vît cesser les combats Il laissait nos cœurs en grand désarroi. Et depuis que les quatre fondateurs Furent réduits à trois pour leur malheur Jamais plus les maisons ne fur'nt unies Commes elle's l'étaient au début de leur vie.
Maintenant le Choixpeau magique est là Et vous connaissez tous le résultat : Je vous répartis dans les quatr' maisons Puisque l'on m'a confié cette mission Mais cette année je vais vous en dir' plus long Ouvrez bien vos oreilles à ma chanson : Bien que condamné à vous séparer Je ne peux pas m'empêcher de douter Il me faut accomplir ma destinée Qui est de vous répartir chaque année Mais je crains que ce devoir aujourd'hui N'entraîne cette fin qui m'horrifie Voyez les dangers, lisez les présages Que nous montrent l'histoire et ses ravages Car notre Poudlard est en grand péril Devant des forces puissantes et hostiles Et nous devons tous nous unir en elle Pour échapper à la chute mortelle Soyez avertis et prenez conscience La répartition maintenant commence.
De bien sombres paroles pour un simple chapeau. Malheureusement, il avait raison et les temps allaient être durs et rudes. Les premières années se rassemblèrent autour du professeur McGonagall et, une fois la décision du Choixpeau annoncée, allèrent s’asseoir à la table de leur nouvelle Maison. Nouvelle famille, nouveaux amis. Mais, au fond de chacun d’eux, ils se demandaient quand est-ce que cette guerre allait se finir. Quel futur leur était réservé ? C’est à vous de l’écrire.
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Ϟ Fonda Tout-Puissant Ϟ Expecto Patronum | Sujet: Re: Contexte d'Expecto Patronum ! Sam 30 Juil - 22:36 | |
Chronologie d'Expecto Patronum ! Septembre, 1995
Cette nouvelle année débuta sans soucis particuliers. Albus Dumbledore termina son discours de début d'année comme à l'accoutumée et les préfets accompagnèrent les élèves de leur Maison jusqu'à leur Salle Commune. L'ambiance demeurait joyeuse malgré le malheureux incident de l'année précédente, mais certains sourires étaient devenus crispés. Beaucoup espéraient que les mois qui allaient suivre n'allaient pas apporter de mauvaises nouvelles. Ils n'en savaient rien, et un espèce de mauvais pressentiment entourait le cœur des élèves et du personnel de Poudlard.
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